vendredi 10 septembre 2010

Enfin la rentrée!

Je l'attendais avec impatience, comme on attend le spectacle de son groupe de musique fétiche, comme  on attend la sortie du nouveau roman de Frédéric Beibeder,  ou du dernier album de Arcade Fire, comme on attend la fin des classes. Je ne parle pas du début des vacances, détrompez-vous.  C'est du  mois de septembre à Paris auquel je réfère. Oui vous avez bien lu. Je ne plaisante pas.

Ça  y est, septembre s'est enfin pointé. Enfin!.. On sort du mois d'août qu'on pourrait aussi surnommer le mois des dormances, le mois léthargique.  J'étais à Paris en août. Paris était à toutes fins pratiques endormie, sur respirateur articiel. Rien de moins.

En août on se butte sur des volets clos. Les commerces fermés sont nombreux, même chose pour vos restos préférés et même certains grands magasins emboîtent le pas. 

"Fermé-De retour le 31 août",  peut-on lire un peu partout  à travers le reflet des vitrines dévêtues. C'est ahurissant.

lundi 21 juin 2010

Prendre le temps de...

Paris est une ville dont la splendeur, l'élégance et le raffinement ne cessent d'alimenter les conversations. Quand on pense à Paris, on pense à ses nombreux cafés, ses bistrots très souvent bondés de gens qui s'arrêtent sur l'instant du moment simplement pour prendre un café, boire un verre, discuter entre amis. J'ai toujours envié ces gens qui savent prendre le temps, ceux qui savourent ces moments d'arrêt, ceux qui prennent le temps de réfléchir.

Après plusieurs mois à apprivoiser ma nouvelle vie j'ai décidé de me lancer. J'ai décidé  de tenter l'expérience et de vivre comme une "vraie"  Parisienne.  Je suis partie peu après le déjeuner, avec mon kit de la parfaite écrivaine: livre, journal, carnet de notes et stylo en main, en direction d'un café mais lequel?  Le Café de Flore? Non trop ringard.  Les deux Magots?

mercredi 10 mars 2010

Les petites bêtes

Y a -t-il meilleur endroit pour vivre que Paris pour un chien?  Si je m'en tiens à ce que je vois depuis mon arrivée, je vous dirais que non.  On les aperçoit en grand nombre à toute heure du jour et de la nuit, dans les rues de la ville, dans les parcs et dans tous les quartiers. Il y en a pour tous les goûts: petits, grands, jeunes et enjoués ou vieux et ankylosés qui se déplacent avec difficulté, poil court, poil long, sophistiqués ou plutôt vagabonds.  Certains portent même de petits vêtements dernier cri dès que le temps plus frais se fait sentir. D'autres adoptent des airs de célébrités et ont l'air de sortir  tout droit de chez le coiffeur à voir leur brushing spectaculaire et souvent de mauvais goût.

Comme vous le savez, à Paris les chiens sont rois.  Ces charmantes petites bêtes accompagnent très souvent  leurs maîtres partout où ils vont, que ce soit au restaurant,  dans les boutiques, dans les magasins de grandes surfaces, dans les bus et mêmes dans les avions et plus particulièrement sur Air France.  J'ai même aperçu des stationnements pour chiens où on peut y accrocher la laisse du joli toutou lorsque vous devez aller par exemple chez  le boucher  qui ne partage pas nécessairement  l'amour des chiens mais sans doute est-il un des seuls.  En effet, il est plutôt rare que les quadrupèdes se fassent refuser l'accès à des lieux publics puisqu'après tout ce sont des lieux publics et les chiens n'ont-ils pas tous les droits en France?

mardi 2 février 2010

Mon autre Paris

Déménager dans une nouvelle ville apporte son lot de paperasserie administrative, je vous épargne les détails, mais également certains privilèges dont le fait de pouvoir redécouvrir une ville qu'on croyait connaître sous un nouvel angle, avec des yeux nouveaux pas ceux de la touriste que j'étais jusqu'ici.  Comme plusieurs d'entre vous, j'ai eu l'opportunité de venir à Paris à quelques reprises, en vacances, pour voir des amis, visiter et admirer  les grands classiques mais sans jamais véritablement savoir à quoi ressemblait  la vie d'un parisien.  Cette fois par contre, c'est différent.  Cette aventure me permet de m'immiscer un peu dans leur vie, d'apprendre à connaître leurs habitudes.  Comme eux, je prends le métro, comme eux, je roule à  vélo dans la ville même à -5 degré (!) et  sans casque.  Comme eux, j'aime marcher un peu partout parce que c'est plus rapide et tellement tellement plus agréable. J'ai rapidement pris goût aux promenades en soirée jusqu'à la  Place Victor Hugo ou la Place de Mexico entourée de petits cafés sympathiques où les habitués se rejoignent pour prendre un verre, discuter ou terminer la soirée entre amis. C'est bien connu, les parisiens aiment sortir, se retrouver, discuter. 

mardi 5 janvier 2010

Et si la première impression n'était pas la bonne?

En Allemagne les grosses berlines défilent à toute allure portant la couleur crème avec fierté. À Londres on les reconnaît à leur forme singulière tel un chapeau haute forme, vêtues de noir et offrant un habitacle spacieux et des plus confortable. Ils sont certes moins sophistiqués à New York mais néanmoins distinctifs avec leur habit jaune flamboyant tapissé de damier noir et blanc qui déambulent par milliers à travers Manhattan alors qu'à Paris, Citröen et Peugeot sillonnent avec précision les innombrables rues étroites garnies de pavés, généralement habillées de noir, de marine ou de gris.

Je fais référence ici aux taxis. Au-delà de l'esthétique de la chose qui n'est certes pas sans intérêt, ce qui me frappe le plus dans des villes comme Zurich, Frankfurt, Londres, Paris et même New York c'est la rigueur dont font preuve les chauffeurs de taxis. C'est une chose bien connue qu'à Londres ne devient pas chauffeur de taxi qui le veut.

Rechercher dans ce blog