Je l'attendais avec impatience, comme on attend le spectacle de son groupe de musique fétiche, comme on attend la sortie du nouveau roman de Frédéric Beibeder, ou du dernier album de Arcade Fire, comme on attend la fin des classes. Je ne parle pas du début des vacances, détrompez-vous. C'est du mois de septembre à Paris auquel je réfère. Oui vous avez bien lu. Je ne plaisante pas.
Ça y est, septembre s'est enfin pointé. Enfin!.. On sort du mois d'août qu'on pourrait aussi surnommer le mois des dormances, le mois léthargique. J'étais à Paris en août. Paris était à toutes fins pratiques endormie, sur respirateur articiel. Rien de moins.
En août on se butte sur des volets clos. Les commerces fermés sont nombreux, même chose pour vos restos préférés et même certains grands magasins emboîtent le pas.
"Fermé-De retour le 31 août", peut-on lire un peu partout à travers le reflet des vitrines dévêtues. C'est ahurissant.